Pour aider les petit-es commerçant-es à sortir de la crise sanitaire, le conseil municipal du 14 décembre 2020 proposera l’autorisation de l’ouverture dominicale des commerces les dimanches 10 et 24 janvier 2021. Pour comprendre les mécanismes de cette décision, 3 questions à Maxence Alloto, adjoint aux Commerces, à l’artisanat, à l’économie locale et à la vitalité de proximité.
Q : Pourquoi autoriser l’ouverture des commerces les dimanches 10 en 24 janvier ?
MA : Avec plusieurs mois de fermeture cumulés pendant 2 confinements, les commerces ont subi de plein fouet la crise du Covid. La situation est aujourd’hui très difficile pour nombre d’entre eux. Si les géants du web ont ouvertement profité de la situation en bénéficiant presque d’un monopole commercial durant les deux vagues de confinement, la situation est toute autre chez les plus petit-es commerçant-es et les indépendant-es. Aussi, si nous restons attaché-es au repos dominical, à situation exceptionnelle réponse exceptionnelle ! C’est pourquoi nous avons répondu favorablement à leurs demandes (via les associations commerçant-es Label Ville) d’ouvertures dominicales supplémentaires.
Q : Pourquoi seulement 2 dimanches ?
MA : Les communes peuvent autoriser jusqu’à 5 ouvertures dominicales annuelles pour les commerces de détail. La Ville de Grenoble autorise traditionnellement trois ouvertures : ce sont les trois dimanches avant les fêtes (cette année : les 5, 12 et 19 décembre 2020). Pour 2021, les deux dimanches supplémentaires seront utilisés (les 10 et 24 janvier 2021) en plus des trois dimanches pré-fêtes. Pour permettre aux salarié-es et commerçant-es de souffler, nous avons fait le choix de ne pas accorder deux dimanches consécutifs.
Q : Au-delà de ces 2 ouvertures dominicales en janvier 2021, comment la Ville a-t-elle soutenu le commerce local durant les deux confinements de 2020 ?
MA : Le soutient aux commerçant-es de Grenoble est une priorité. De nombreuses actions ont été mises en place en ce sens. On peut citer le soutient à l’organisation des marchés, avec la mise en place des règles sanitaires. C’est très important car c’est aussi un vecteur de lien social. C’est aussi le soutient aux commerçant-es du marché de Noël, avec la mise en place d’un marché virtuel et réel le long du boulevard Clemenceau. Les actions sont nombreuses et visent toutes à favoriser un commerce de proximité et vertueux dans cette période particulièrement compliquée.
