Grenoble, Ville Compagnon de la Libération, porte haut et fort les valeurs de tolérance, d’accueils et de paix. C’est tout le sens de l’action internationale de Grenoble, qui compte 19 villes partenaires dans le monde et pilote près de 250 projets internationaux par an, dans les domaines de l’éducation, de la culture, des sports, de la santé, du développement durable ou de l’innovation.
Une longue coopération
Le 12 juillet 1996 le premier projet de coopération internationale avec le district de Bethléem, situé en territoire palestinien. Depuis, des liens solides se basant sur de nombreux projets touristiques, culturels, économiques et universitaires, ont été tissé. Cette coopération a pris une nouvelle envergure lors de la signature d’une convention de partenariat en 2020 autour d’un appel à projet de l’Agence Française de Développement: « Grenoble et Bethléem : deux villes du vivre ensemble, le patrimoine au service de la cohésion sociale ».
Le Patrimoine comme vecteur de cohésion social
En effet, la Ville a, conjointement avec Bethléem, répondu avec succès à l’appel à projet de l’Agence Française de Développement pour développer un programme d’aide à la structuration du développement touristique en 2020. L’objectif est d’améliorer la connaissance du patrimoine palestinien, le renforcement de la gouvernance locale en terme de patrimoine et finalement, favoriser la sensibilité à la diversité du patrimoine palestinien. Car c’est bien cela le but de cette coopération : mieux se connaitre et se comprendre, pour peut-être, participer à développer la paix.
Un projet de coopération internationale majeur
Le financement total de cette coopération décentralisé et triennal est de 503 845 euros. 54% est financé par l’AFD (via son dispositif d’appui aux collectivités territoriales FICOL), 30% par la Ville de Grenoble, 8% par la Ville de Bethléem et le reste respectivement par l’Institut Français et l’Association pour la Formation des Ruraux aux Activités du Tourisme (AFRAT). Ces fonds ont déjà servi à engager des actions, comme par exemple celle l’ONG Tetraktys, qui a mobilisé 40 étudiantes et étudiants issues de nos deux villes, autour d’une diversité d’activités liées à la thématique du patrimoine comme vecteur de cohésion sociale et aux enjeux de préservation de l’identité palestinienne.
Une nouvelle étape
Le recrutement d’un ou d’une cheffe de projet patrimonial à Bethléem, le financement d’un budget participatif visant à la préservation du patrimoine local, la réalisation d’intervention dans cinq classes sur la diversité culturelle et la pluralité des patrimoines et l’organisation de cinq sorties scolaires d’une journée à la découverte du patrimoine naturel de Bethléem le long du sentier de la « Grande Traversée de Palestine ». Les journées concerneront 450 élèves et seront partie intégrante du programme « Bethléem, capitale culturelle du monde arabe 2021 ». Ces échanges internationaux nous permettent de nous rencontrer, de nous comprendre et espérons-le de faire naitre cette conscience d’être aussi le citoyen d’un monde qui nous est commun.