En 2015, Grenoble devenait la première ville à bannir la publicité de l’espace public en Europe. La fin du contrat avec JC Decaux avait permis de libérer 2 000 m² de publicité dans la ville : 326 encarts avaient été retirés. Aujourd’hui, la Ville poursuit son effort, s’attaquant à la publicité sur l’espace privé.
Première ville à bannir la publicité de l’espace public en 2015, Grenoble, capitale verte européenne 2022 située au cœur d’un écrin unique au monde, poursuit et amplifie sa démarche de réduction de l’emprise de la publicité grâce au Règlement Local de Publicité intercommunal (RLPi) discuté, négocié et adopté, entre 2017 et 2019 par les 49 communes de la Métropole. Depuis février 2022, les 117 grands panneaux publicitaires de 8 & 12 m², restant sur l’espace privé, doivent disparaitre ou être réduits. Il n’en restait au 1er avril qu’une vingtaine. Les derniers afficheurs contrevenants seront verbalisés à partir du 1er juin. Les enseignes et pré-enseignes devront se mettre en conformité avec le règlement d’ici 2026. A noter également, sur tout le territoire de la métropole, la fin de l’éclairage nocturne des publicités, la fin de la publicité en toiture et la fin de la publicité aux abords des écoles, pour préserver les publics sensibles ou non avertis.
En parallèle, le mobilier d’affichage VOX a été déployé dans la ville pour garantir l’accès à l’information culturelle, associative ou institutionnelle.
A travers ce RLPI extrêmement ambitieux pour lutter contre cette France Moche, il s’agit cette année d’un nouveau tournant historique puisque nous sommes en train de retirer autant de surface de publicité qu’en 2015 ! La Ville de Grenoble fait le maximum autorisé par la loi avec la publicité aujourd’hui interdite sur près de 90% de la commune, tout en étant très régulée, encadrée sur le reste du territoire, principalement des zones industrielles ou commerciales avec 2 ou 4m² de surface maximum.