La Ville de Grenoble a obtenu 65% des objectifs à l’horizon 2026 «Une ville pour les animaux» de L214, se plaçant largement en tête des villes françaises. Végétalisation des menus des cantines scolaires et des restaurants municipaux, exclusion des pires pratiques d’élevage et d’abattage de la commande publique, accord-cadre incluant la condition animales dans toutes les politiques publiques, création d’une délégation « condition animale », vœux contre l’exploitation d’animaux dans les cirques ou contre l’élevage intensif… Grenoble est mobilisée pour améliorer les conditions de vie des animaux.
Grenoble, première « ville pour les animaux »
Ce première place est une reconnaissance du travail engagé depuis deux ans mais aussi un encouragement à aller plus loin pour améliorer la vie des animaux. L214 est une association de référence et leur travail pour l’intérêt des animaux est reconnu et efficace. Aujourd’hui nous savons que ce sont 3 millions d’animaux terrestres qui sont abattus chaque jour en France mais la condition animale ce sont aussi des conditions d’élevage et d’abattage insupportables ou encore 100 000 abandons d’animaux dits « de compagnie » par an.
Une thématique politique habituellement négligée et méprisée
La Ville de Grenoble prend ses responsabilités pour bifurquer. Thématique politique habituellement négligée et méprisée, les collectivités ont un rôle à jouer, en encourageant la végétalisation des repas, en luttant contre l’exploitation des animaux, en ajoutant des clauses à leur commande publique et en s’engageant publiquement pour la condition animale. La prendre en compte, c’est un premier pas pour rompre avec des comportements prédateurs et destructeurs du vivant. A Grenoble, la question est prise à bras le corps, en lien avec les associations et les habitant-es. D’autres mesures sont envisagées comme l’acception des chiens et des chats des personnes âgées qui entrent en EPHAD.
