Margot Belair et Antoine Back, élu-es du groupe Grenoble en Commun
Dans un contexte d’inflation et de soutien de plus en plus limité par l’Etat, la ville de Grenoble prend une décision forte : la part communale de la taxe foncière va augmenter de 25%, dégageant ainsi 44M€.
Une partie servira à faire face à l’inflation, à la flambée des coûts de l’énergie, ou encore à la hausse du point d’indice des agent-es décidée par l’Etat et non compensée par lui ; l’autre partie financera un “bouclier social et climatique”, pour accompagner les Grenoblois-es les plus impacté-es par les crises tout en investissant pour l’avenir. En voici les mesures principales :
Logement : Accompagnement des propriétaires-occupant-es les moins aisé-es avec le CCAS, augmentation du plafond d’éligibilité aux Aides Sociales Facultatives (9€ à 10€ de “reste à vivre” quotidien) et du nombre de ménages accompagnés dans la lutte contre la précarité énergétique, expérimentation d’un quartier 0 Exclusion énergétique dès 2024, aides aux bailleurs sociaux pour la réhabilitation thermique de leurs logements.
Mobilités : Investissement de 2M€ par an pour réduire le coût des mobilités pour les personnes les moins aisées et les plus impactées par la ZFE, avec une mesure de gratuité des transports en commun et la création d’une école du vélo.
Alimentation : Tarification sociale renforcée à la cantine, expérimentation d’une Sécurité Sociale Alimentaire afin de garantir le droit à une alimentation saine pour tous-tes.
Émancipation et solidarité : Gratuité des musées, tarification solidaire du conservatoire renforcée, gratuité des fournitures scolaires, soutien accru aux associations d’aide aux jeunes isolé-es.
Santé : Augmentation des subventions envers les acteur-rices de la santé, mise à disposition d’un local pour l’installation d’un centre de santé pédiatrique, mise en œuvre d’une mutuelle communale.
Nous avons conscience que la contribution à l’effort collectif ainsi demandée aux propriétaires Grenoblois-es est importante. Elle sera mise au service de la solidarité et d’un service public plus fort.
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