Quand les démarches administratives, l’accès à l’emploi, à la santé, et à l’information passent de plus en plus par les outils numériques, le risque d’exclusion est réel. Face à cette réalité, Grenoble a su prendre ses responsabilités. Sous l’impulsion des élu-es de la majorité, la Ville a mis en place une politique ambitieuse d’inclusion numérique, incarnée notamment par les conseiller-es numériques présent-es dans les Maisons des Habitant-es (MDH).
Une réponse concrète à la fracture numérique
Les élu-es de la majorité ont été parmi les premièr-es à anticiper l’ampleur de la fracture numérique, qui touche de plein fouet les publics les plus précaires : personnes âgées, jeunes en décrochage, familles éloignées de l’emploi ou de la langue française, femmes isolées, personnes en situation de handicap, etc.
Grâce à une volonté politique affirmée, la Ville a œuvré avec l’État via le plan France Relance et recruté des conseiller-es numériques, déployé-es au sein des MDH, ces structures de proximité où le numérique devient un levier d’émancipation.
Une politique municipale incarnée sur le terrain
Les 5 conseiller-es numériques, aujourd’hui en poste, proposent un accompagnement individualisé ou collectif : de la création d’une adresse mail à l’usage de services publics en ligne, en passant par des ateliers thématiques sur la cybersécurité, l’usage du smartphone ou les réseaux sociaux.
Ce sont des centaines de Grenoblois et Grenobloises qui bénéficient chaque mois de cet accompagnement. La majorité municipale a fait le choix de ne pas externaliser ces services à des opérateurs privés ou éloignés du terrain, mais de construire une réponse publique, humaine et gratuite, qui place la dignité et l’autonomie des usager-es au cœur de son action. Pour que l’humain soit au cœur du numérique.
Une ambition politique assumée : faire du numérique un droit
Pour l’équipe municipale, l’inclusion numérique n’est pas une compétence technique, c’est une question de droits. C’est pourquoi elle ne se limite pas à des réponses ponctuelles, mais porte une vision globale : garantir que chaque habitant-e, quel que soit son âge, ses fragilités, ses handicaps, son origine ou son revenu, puisse accéder pleinement à ses droits dans une société de plus en plus dématérialisée.
Cela passe par une politique proactive de déploiement des conseiller-es numériques, présent-es dans les quartiers où les besoins sont les plus forts mais aussi par une formation continue des agent-es municipaux, pour mieux orienter et accompagner les usager-es. La Ville apporte aussi un soutien renforcé aux associations locales, en partenariat avec les acteurs de l’éducation populaire, de l’insertion et du social et promeut un travail interservices, intégrant le numérique dans la politique sociale, la jeunesse, la santé et la culture.
Préparer l’avenir : pérenniser un service public essentiel
La majorité municipale est lucide : les financements issus du plan France Relance ne dureront pas éternellement. Mais elle ne baisse pas les bras. Dès aujourd’hui, elle travaille à la pérennisation des postes, en mobilisant ses ressources propres et en explorant de nouvelles pistes de co-financement.
Dans un contexte budgétaire tendu pour les collectivités, cette ambition démontre une volonté claire : ne pas abandonner les plus fragiles face à l’exclusion numérique, et maintenir un service public de proximité, accessible à toutes et tous. Alors que de nombreuses communes peinent à répondre aux enjeux numériques ou se contentent de réponses techniques, Grenoble montre la voie : le numérique peut être un outil d’émancipation, s’il est mis au service d’un projet de société inclusif, solidaire et démocratique.
En affirmant haut et fort que le numérique est un droit et non un privilège, la majorité municipale prouve qu’il est possible de conjuguer innovation, justice sociale et proximité.
