Le Dauphiné Libéré, pilier de l’information locale, est dans l’attente d’une décision difficile : sa direction envisage la fermeture de ses agences de Grenoble et de Voiron afin de regrouper ses salarié-es sur le site de Veurey-Voroize. C’est à ce titre que se mobilisent aujourd’hui une cinquantaine d’hommes et de femmes qui couvrent l’actu locale sur nos territoires. Journalistes, pigistes, correspondant-es… ces métiers de terrain ne peuvent se concevoir à distance sans mettre à mal la notion de proximité qui est l’ADN de la presse locale en général, du Dauphiné Libéré en particulier.
Quotidien régional né de la Résistance grenobloise, le Dauphiné Libéré est un témoin emblématique de notre histoire commune. À ce titre, et parce que l’information locale est fondamentale pour notre territoire et un droit pour ses habitantes et habitants, les élu-es de la majorité municipale soutiennent pleinement la démarche lancée par les salarié-es impacté-es et invitent les Grenobloises et Grenoblois à signer la pétition « Contre la fermeture des agences de Grenoble et Voiron du Dauphiné Libéré » lancée le 11 octobre.
Alors que la presse vit, de manière générale, une profonde mutation tant technologique qu’économique, alors que notre société voit l’accès à une information sourcée et vérifiée mis à mal quotidiennement, Grenoble en Commun se tient aux côtés de ces journalistes, rédacteur-rices, correcteurs-trices, photographes, pigistes, correspondant-es, imprimeur-euses… qui occupent une fonction essentielle dans une démocratie vivante.
Ces travailleur-euses, exerçant leur métier dans des conditions souvent exigeantes, méritent des conditions de travail à la hauteur de leur engagement, aux premières desquelles le maintien des agences de Grenoble et de Voiron.
Margot BELAIR et Antoine BACK,
Co-président-es du groupe des élu-es Grenoble en Commun
