Ça y est ! Depuis le premier weekend de mai, la Correspondance a ouvert ses portes au grand public. Petit-es et grand-es se sont retrouvé-es, samedi 4 et dimanche 5 pour fêter l’ouverture de ce lieu où plusieurs associations socio-culturelles se sont installées pour les 3 prochaines années. L’animation du projet est coordonnée par Pali pali.
La Correspondance à Grenoble : kezako ?
La Correspondance est un tiers-lieu d’occupation transitoire situé sur la partie Sud de l’ancienne École Supérieure du Professorat et de l’Éducation (ex ESPE – IUFM). Elle a pour but d’occuper ce bâtiment pour faire vivre le quartier en attendant de futurs travaux. Le tout en permettant à plusieurs associations culturelles, d’éducation populaire et de solidarité de faire émerger leurs projets dans ces locaux..
Yann Mongaburu, élu à l’Urbanisme transitoire, nous en dit plus ici.
Une suite écrite par et pour les associations grenobloises
La Correspondance a ouvert en réalité depuis décembre 2023, mais le grand public n’avait pas encore eu l’occasion de la découvrir. Parmis les associations et organisations qui ont investi les lieux, on retrouve : l’Elefan (supermarché solidaire), Sicklo (livreur à vélo éthique), CNous (collectif de danse), Big Bang Ballers (association sportive), Retour de Scène (musiques actuelles), L’étincelle (lieu d’accueil et de répit géré par la Ville), ou encore la SCOP Au bon sens des mets (repas bio & locaux). Elles vont occuper ces lieux en y ayant leurs bureaux bien sûr, mais aussi en accueillant le public et en organisant de nombreux évènements tout au long de l’année.
Et après ? Que deviendra cet endroit ?
La Correspondance animera le secteur jusqu’en 2027, jusqu’à la création de nouveaux usages sur l’écoquartier Flaubert, essentiellement du logement. Mais certaines activités perdureront après la période transitoire pour animer le quartier. La partie nord du site fait quant à elle l’objet de travaux de démolition et de reconstruction de logements (dont 40 % de logements locatifs sociaux et 10 % en accession sociale).
Ce n’est pas la première fois que des lieux sont occupés de manière transitoire. En 2021, nous avons adopté une stratégie “d’urbanisme tactique”, pour permettre à des lieux “en attente” de travaux par exemple d’être utilisés et éviter la vacance. Depuis, on a connu les volets verts à l’Abbaye, ou encore les débuts de la Halle Iris à la Villeneuve.