La Bastille est un lieu emblématique pour tous-tes les Grenoblois-es, leurs visiteurs et , au-delà, pour celles et ceux qui, un jour, sont venu-es profiter de Grenoble pour le travail, les études, le tourisme…Avec le Téléphérique, c’est le symbole de la ville à la montagne (ou de la montagne à la ville), qui s’inscrit aujourd’hui dans l’actualité de plusieurs projets visant à lui donner une nouvelle dynamique : réhabilitation des friches IGA et Dolomieu, avenir du Rabot, camp de base pour la Capitale verte Européenne 2022…
Bientôt la fin des friches IGA et Dolomieu à la Bastille
Penser l’avenir de la Bastille, c’est d’abord penser le visible ! L’annonce avait été faite en octobre 2019 : . Laissés en friches depuis plusieurs années, les anciens bâtiments universitaires IGA et Dolomieu vont prochainement commencer leur réhabilitation. Ces bâtiments désaffectés accueilleront d’ici 2023 résidence hotelière, espace de coworking, bar ouvert à tous-tes, salles de conférences… Pour en savoir plus.
Réfléchir à l’avenir plus lointain dans le cadre du concours Europan 16
Non loin des friches IGA et Dolomieu, c’est l’avenir de la Cité universitaire du Rabot qui doit être imaginé. La fermeture annoncée par le CROUS à l’horizon 2023 de la résidence universitaire du Rabot et ses 500 chambres permet d’imaginer sur ce site de plus de 8 hectares un projet à construire avec les citoyen-nes. Le concours Europan 16 invite à élever les regards faisant appel à la créativité de jeunes équipes pluridisciplinaires (architectes, urbanistes, paysagistes…) pour préparer l’émergence de ce projet. Pour Claus Habfast, conseiller municipal délégué au Patrimoine et à la Montagne, « l’avenir du site du Rabot doit s’inscrire dans celui de la Bastille qui, forte de ses atouts, ses contraintes, ses actualités, ses dynamiques, a un rôle majeur à jouer dans l’écriture du récit de notre territoire, d’hier, d’aujourd’hui et de demain. » « C’est dans ce cadre que la Ville de Grenoble propose de rentrer dans une phase active de réflexion collective et multi partenariale pour la totalité de ce site unique que constitue la Bastille », ajoute Alan Confesson, maire-adjoint du Secteur 2.
Une démarche qui dépasse la ville
La démarche s’étend sur trois communes : Grenoble, Saint-Martin-le-Vinoux et La Tronche. L’Etat et la Ville de Grenoble, propriétaires du foncier et du bâti existant, sont les principales forces pour initier une telle action. Toutefois le souhait est d’associer dès l’origine à la démarche la Métropole (qui a un rôle important à jouer du fait de ses compétences), mais aussi, le Département de l’Isère, la Région Auvergne Rhône-Alpes, le Parc Naturel Régional de Chartreuse ainsi que les communes de Saint-Martin-le-Vinoux et La Tronche, pour donner plus de force et de pertinence au projet.
2022 : un camp de base pour une capitale verte !
Dans un avenir plus proche, la Bastille des rives de l’Isère au site sommital sera avec l’Esplanade le « lieu Totem » de Grenoble Capitale Verte Européenne 2022. Il s’agit donc sans plus attendre de se mettre en ordre de marche pour installer ce « camp de base » où se dérouleront les animations, les événements et les rencontres organisées dans le cadre de cette année 2022.